Communique de l'UNAF (dont font partie les AFC.)
"Dix mois après l’autorisation d’ouvrir le dimanche octroyée aux
magasins d’ameublement, le Gouvernement souhaite à nouveau, avant la
fin de l’année, étendre par la loi les dérogations au congé dominical,
sur la base du volontariat et en échange d’un salaire augmenté.
"Dix mois après l’autorisation d’ouvrir le dimanche octroyée aux
magasins d’ameublement, le Gouvernement souhaite à nouveau, avant la
fin de l’année, étendre par la loi les dérogations au congé dominical,
sur la base du volontariat et en échange d’un salaire augmenté.
L’UNAF recommande une fois de plus de ne pas généraliser l’ouverture des commerces et de maintenir le principe du repos du dimanche, notamment pour les raisons suivantes :
- Ce sont les rythmes de consommation qui doivent s’adapter à la vie de famille, et non l’inverse : il faut préserver un jour ou les familles puissent n’être ni productrices ni consommatrices.
- La durée du temps passé en famille est déterminante pour le développement de l’enfant.
Il n’est pas cohérent d’attendre des parents qu’ils soient les
principaux éducateurs de leurs enfants, tout en les privant du temps
nécessaire pour s’investir dans cette tâche. - L’idée d’ouvrir les crèches le dimanche ne résoudrait pas à elle
seule la question de la garde dominicale des enfants : l’offre de
crèche reste insuffisante. Par ailleurs, elle ne concerne pas les
enfants d’âge scolaire. - Le principe du volontariat étant dans les faits très difficile à appliquer,
toute dérogation supplémentaire risque de convaincre des mères de
quitter leur emploi, en raison du manque de moyens de garde d’enfant,
surtout dans le cas d’emplois à temps partiel contraint.
L’UNAF souhaite que la règle en vigueur soit strictement appliquée."
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