vendredi 25 novembre 2011

jeudi 24 novembre 2011

Conference de Mgr Anatrella sur le Gender

L’idéologie du gender et la « santé reproductive ». Aspects doctrinaux et pastoraux » : c’est le titre de la conférence donnée aujourd’hui au Vatican par Monseigneur Tony, prêtre et psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale, dans le cadre d'une rencontre d'évêques responsables de la Pastorale du monde de la santé de différents pays, invités pour une journée de réflexion par le Conseil pontifical ad hoc.

En voici la conclusion:

1. Si les études du gender ont eu le mérite de mettre en lumière des inégalités
et des injustices sociales à l’égard des femmes, très vite ces études
sociologiques se sont transformées en mouvement idéologique et de combat entre
les hommes et les femmes. La lutte des classes a été transformée en lutte des
sexes en affirmant que les femmes devaient non seulement s’émanciper des hommes,
mais également chercher leur propre autonomie en dehors de la vie conjugale et
familiale. Or la relation entre hommes et femmes ne peut pas être basée sur un
conflit de pouvoir mais sur l’égalité, leur interdépendance et sur leur
complémentarité.
2. Pour mieux souligner l’autonomie des femmes, les
théoriciens du gender ont voulu les libérer de leur vocation d’épouse et de mère
en neutralisant la maternité grâce à la contraception et à l’avortement. En
séparant l’expression sexuelle des époux de la procréation, on fait perdre aux
hommes et aux femmes le caractère unitif qui nourrit et renforce le lien
conjugal et parfois procréatif de leur sexualité conjugale, et leur capacité à
se projeter dans l’avenir. Une société qui déconsidère le sens de l’enfant,
finit par perdre le sens de son histoire. Elle devient individualiste, s’enferme
dans la magnificence de l’enfant-roi et transforme l’acte sexuel en un geste
ludique à la recherche de son propre plaisir égocentrique.
3. La notion de
santé reproductive est venue masquer les dérives de la sexualité humaine, la
précarité familiale à la suite des divorces et le harcèlement des organismes
Onusiens et des ONGs à définir, auprès des jeunes, la sexualité en termes de
contraception, d’avortement et de libéralité des pratiques seulement protégées
par des moyens techniques sans aucun discernement rationnel de ce qu’il convient
de faire.En excluant la procréation de la sexualité, la société prépare des
jeunes à l’irresponsabilité de leur geste et de leur comportement sexuel. La
mutilation du sens de la sexualité dans sa double dimension, unitive et
procréative, ne favorise pas toujours la mentalisation de la relation de couple
qui débouche sur la difficulté à faire couple ensemble et à savoir en franchir
toutes les étapes, voire les crises pour se développer. Faute d’une réelle
mentalisation de la relation de couple, la situation s’altère au point de régler
les difficultés psychiques du couple sur le mode de la séparation et de la
rupture dans le divorce. Bien entendu, l’Église a toujours reconnu la nécessaire
limitation des naissances, mais en usant de moyens moralement licites qui
respectent la dignité de la personne et la sexualité humaine comme lieu de
communion dans le don de soi au sein de la relation matrimoniale.
4. Le
concept de santé reproductive ne doit pas être utilisé comme tel. Il nécessite
une analyse critique et une remise en question, comme nous l’avons montré dans
cet exposé, au regard de ce qu’il implique. C’est pourquoi, nous préférons
parler de santé de la famille, au même titre qu’il y a un Livret de famille, qui
inclut le père, la mère et les enfants. La famille est un bien commun de
l’humanité qui repose sur l’union matrimoniale d’un homme et d’une femme car ils
sont les seuls à être dans la logique de l’altérité et donc de l’amour et du
couple générationnel. Il représente la cellule de base de la société et le lieu
par excellence de la socialisation des enfants. En soutenant la santé familiale,
c’est l’ensemble du lien social qui se trouve conforté et ouvert vers le partage
de la vie et de l’avenir.Le Pape Jean-Paul II a eu raison d’écrire, dans son
Exhortation apostolique Familiaris Consortio (1981), que « l’avenir de
l’humanité passe par la famille » (n. 86).

L'integralite de la conference peut etre retrouvee ici.

Alpes maritime: Le depute Lionnel Luca defend le mariage.

Apres la tribune en faveur du mariage homosexuel de 6 secretaires nationaux de l'UMP, 19 deputes rejettent cette demarche et cette revendication.


Nous rappelons que les 6 secrétaires nationaux de l'UMP qui ont réclamé hier que le mariage homosexuel soit inscrit dans le programme de l'UMP pour 2012 n'engagent qu'eux-même. Alors que la majorité présidentielle a rejeté une proposition de loi socialiste sur le mariage homosexuel en juin dernier, que des responsables de l'UMP se positionnent à l'encontre de leur majorité est inadmissible. Ce n'est pas parce que le Front National et le PS veulent s'attirer les bonnes grâces d'un électorat, que la Droite doit renoncer à son idée de la famille. D'autant plus que nous savons bien qu'après le mariage, l'adoption sera la prochaine revendication. Contrairement à ce que laisse entendre leur tribune, la question du mariage des personnes de même sexe n'est absolument pas un sujet consensuel. C'est une provocation catégorielle qu'il n'y a pas lieu de satisfaire."

Jacques Remiller (Isère) Jean-Paul Garraud (Gironde) Patrice Calmejane (Seine St Denis) Philippe Vitel (Var) Nicolas Dhuicq (Aube) Philippe Meunier (Rhône) Christian Vanneste (Nord) Jacques Myard (Yvelines) Franck Gilard (Eure) Alfred Almont (Martinique) Georges Mothron (Val d'Oise) François Vannson (Vosges) Lionnel Luca (Alpes-Maritimes) Brigitte Barrège (Haute-Garonne) Yves Albarello (Seine et Marne) Richard Mallié (Bouches-du-Rhône) Daniel Mach (Pyrénées Orientales) Jean-Michel Ferrand (Vaucluse) Philippe Gosselin (Manche)

jeudi 10 novembre 2011

mercredi 9 novembre 2011

Gender: des deputes s'engagent

A boter la presence de Lionnel Luca, depute du 06.

Communiqué de : Elie Aboud, Claude Bodin, Patrice Calmejane, Bernard Carayon, Jean Pierre Decool, Nicolas Dhuicq, Jean Paul Garraud, Lionnel Luca, Daniel Mach, Philippe Meunier, Jacques Myard, Jacques Remiller, Jean-Pierre Schosteck, Christian Vanneste, Philippe Vitel, membres du Collectif de la Droite Populaire :

"Alors que rien n’y invite dans les programmes, et que de nombreux parents entendent s’y opposer, l’idéologie du genre, abusivement présentée comme une théorie scientifique sert du cheval de Troie au prosélytisme homosexuel dans des ouvrages de SVT de 1ère L et ES. Alors que la tradition française de l’enseignement a toujours privilégié les idées claires et distinctes, la formation du discernement et la distinction du général et de l’exceptionnel, la Famille sera désormais enseignée aux élèves de terminales L dans la confusion d’une idée non définie, mais multiforme, avec l’intention mal dissimulée de mettre en exergue des pratiques minoritaires. Cela se fait paraît-il pour enseigner le Droit afin de revaloriser l’enseignement littéraire. On croit rêver.
Alors que la loi n’a nullement reconnu une parenté exercée par deux personnes de même sexe à l’égard d’un enfant, parce que la législation entend jusqu’à présent ne pas contribuer à la destruction de la famille composée d'un homme d'une femme et de leurs enfants éventuels,un magistrat vient une fois encore, d’attribuer une autorité parentale conjointe à deux femmes pacsées. Un juge n'a pas à s’ériger en législateur : il doit appliquer la loi.
Ps : Deux lettres, l'une à Luc Chatel, Ministre de l'Education Nationale, l'autre à Michel Mercier, Ministre de la Justice, ont été adressées par le collectif de la Droite Populaire, la première pour mettre fin aux dérives, la seconde pour que le Parquet fasse appel.